Une machine industrielle à tricoter fait face à l’ascenseur du 111, rue de Longchamp, à Paris : témoignage d’une histoire de famille pas comme les autres. "Une belle histoire", insiste Samuel Gelrubin, aujourd’hui président du groupe Terrot, dont le chiffre d’affaires s’élevait à 53 M€ au 31 décembre 2017. Avant, il y avait Léon, le grand-père. Entrepreneur dans l’âme, il se lance, en 1949, dans la distribution de matériels industriels textiles. Michel, le père, lui emboîte rapidement le pas. "C’était logique", dit Samuel, le fils, initialement séduit par le secteur des télécoms. "J’ai créé ma boîte, elle n’était pas très rentable, je l’ai revendue". Son père lui tend la main. Et l’avertit. En substance : "tu peux bosser avec moi mais il faut trouver une nouvelle activité car la marché n'offre plus aucune opportunité" Exit les machines industrielles à tricoter, place à l’immobilier. Par le simple fait du hasard. Comme souvent. Samuel Gelrubin se souvient : "un jour, mon assureur m’a proposé une queue de programme immobilier. Pour être honnête, je ne savais même pas de quoi il me parlait !". Le bien en question se situe place Charles Dullin, dans le (...)
Le jour où Samuel Gelrubin a changé le destin du groupe Terrot
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