Pour la petite histoire, la construction de la Statue de la Liberté, en 1875, qui fait désormais face à Manhattan à New York, est due à un financement participatif. La campagne de Barack Obama ? Idem. Bref, les créateurs de Wiseed – Thierry Merquiol et Nicolas Sérès – n’ont donc rien inventé, en 2008, même s’ils font aujourd’hui figure de précurseurs, eux qui ont fait du crowdfunding leur marque de fabrique. "Initialement, nous étions spécialisés dans le lancement et/ou le soutien de start up (76 projets financés, 28,4 M€ récoltés, ndlr)", précise Souleymane Galadima, directeur général de Wiseed Immobilier. "Puis, à partir de 2011, nous nous sommes attaqués au marché de l’immobilier". Les chiffres annoncés au Mipim attestent d’une réussite certaine avec 89 projets financés – "plus de 80 % dans le résidentiel" -, dont quatorze ont été remboursés en 2016. "Nous avons pour objectif de nous diversifier avec plus d’opérations de bureaux". Ainsi, Wiseed, qui a récemment obtenu son agrément en tant que prestataire de services en investissement (PSI), a participé au financement du siège régional d’ERDF, à Albi (81), entre autres. Objectif, donc : "soutenir en amont des programmes lancés par divers promoteurs, en complétant leurs fonds propres", résume Souleymane Galadima. Le ticket d’entrée pour les investisseurs ? 100 euros. "82 000 membres sont inscrits sur notre plateforme. Cela va de l’étudiant au family office". Et l’intéressé d’évoquer des taux d’intérêts bruts annuels de 9,5 %, hors impôts. "Notre valeur ajoutée ? Le choix des projets, précédé d’une analyse précise et profonde afin de limiter les risques, car ils sont non négligeables entre les dépôts de bilan ou autres retournements de marché". (BL)
L’accès à cet article est réservé aux abonnés. Si vous êtes abonné(e), merci de vous identifier pour accéder à l’article complet.
Pour en savoir plus sur les formules d’abonnements, cliquer ici.