Le jury réuni le 9 juillet à l’initiative d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, a attribué le Grand Prix de l’urbanisme 2020 à la paysagiste Jacqueline Osty.
Formée à l’Ecole de paysage de Versailles, engagée dans l’enseignement et la transmission à l’école du paysage à Blois, Grand prix national du paysage en 2005 et en 2018, Jacqueline Osty est l’auteure du parc Saint-Pierre à Amiens, du parc de Clichy Batignolles à Paris ; mais aussi de l’écoquartier Flaubert à Rouen ou de la nouvelle phase du développement de l’île de Nantes, qu’elle conduit avec l’urbaniste Claire Schorter : "des morceaux de ville s’inscrivant dans une géographie et l’urbanisme existant, et permettant d’être davantage résilient face aux bouleversements sociaux, économiques, climatiques et culturels". Le jury a salué "la poésie de son œuvre, source d’émerveillement pour les usagers".
Le ministère de la Transition écologique et solidaire remet ce Grand Prix en perspective avec le 5ème Conseil de défense écologique qui, le 27 juillet, a affirmé l’objectif de diviser par deux le rythme de l’étalement urbain dans les dix prochaines années, en promouvant de nouveaux modèles d’aménagement : "l’apport de Jacqueline Osty est considérable : ses réalisations montrent de façon concrète que ces changements sont possibles et contribuent à un cadre de vie désirable".
Les autres nominés étaient l’économiste urbain Laurent Davezies, L’AUC, l’agence fondée par Djamel Klouche, Caroline Poulin et François Decoster, et Jean-Marc Offner, chercheur et enseignant, directeur général de l’a’urba (agence d’urbanisme de Bordeaux Aquitaine).