Après avoir communiqué chacune de leur côté, la Fédération française du bâtiment (lire notre article) et la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (lire notre article), associées à la Fédération nationale des travaux publics, ont tenu à alerté ensemble le gouvernement, le 17 mars, au lendemain de la prise de parole d’Emmanuel Macron, leur demandant "instamment" d’arrêter temporairement les chantiers, à l’exception des interventions urgentes, et de leur laisser une dizaine de jours pour s’organiser. "Face à des mesures de protection qui ne sont pas toujours assurées pour les salariés", "face à des donneurs d’ordre qui, de manière éparpillée, arrêtent certains chantiers", "face à des difficultés majeures d’approvisionnement", "face à certaines interventions des forces de l’ordre pour interrompre des chantiers", "le BTP est confronté à une désorganisation, à des risques sanitaires et à une incompréhension (...)