Marc Gedoux, président de Pierre Etoile, avait affirmé, le 23 avril, que la reprise des chantiers n’était pas dangereuse. Entretien avec le promoteur, qui plaide pour la "pédagogie". Comment gérez-vous la crise sanitaire au sein de votre entreprise ?Dès le 17 mars, nous avons vidé les bureaux. Les collaborateurs sont en télétravail et nous avons cinq personnes sur vingt-sept en chômage partiel. Depuis le début du confinement, nous avons fait une dizaine de réservations en dématérialisé, qui portaient en grande partie sur des dossiers déjà dans le pipeline. Nous avons fait le choix de faire des tableaux de suivis avec les heures de travail de chacun, et nous demandons à l’Etat de ne payer que les heures qui ne sont pas travaillées. Nous essayons aussi de garder le lien avec une messagerie où on ne parle pas de travail.Nos chantiers ont été arrêtés dans un premier temps. Nous avons cherché, une semaine après, à faire redémarrer nos sept chantiers (...)